10›21 JUIN 1944
Le sentier
des Maquisards
du Mont-Mouchet à Anterrieux
Le Mont-Mouchet et la Truyère ainsi que les villages qui jalonnent le parcours ont été le théâtre de violents combats entre maquisards et troupes allemandes pendant l’été 1944.
Ce sentier de randonnée est aussi un voyage dans le temps.

Max Menut
Né le 27 décembre 1918 à Combronde. Après des études de pharmacie, il ouvre une officine à Riom, en compagnie de son épouse Anne-Marie.
Incorporé en 1939 dans le service de santé, il est fait prisonnier pendant la campagne de France en juin 1940. Il s’évade de Montereau le 8 août et rejoint la Résistance. Nommé responsable du mouvement Combat pour l’arrondissement de Riom, il organise avec sa femme Anne-Marie-Marinette le recrutement, le stockage de journaux clandestins et d’armes. Le couple ne tarde pas à héberger des réfugiés juifs. Repéré par la Milice, il prend le maquis et rejoint l’État-Major Régional R6 des MUR, le 1er mai 1943.
Extrait du film « Quelques jours en juin », 1984.
CODURA, 1994, Musée de la Résistance du Mont Mouchet.
Nommé Commandant FFI le 1er mai 1944, au Mont-Mouchet, il organise le service de santé avec Anne-Marie qui l’a rejoint et les docteurs Mallet, Reiss et Canguilhem. Après le drame de Saint-Just où il perd son épouse et son beau-père Fernand Lafaye, il continue le combat auprès des FFI jusqu’en juillet 1945.
Fait chevalier de la Légion d’honneur à la Libération puis décoré de la médaille de la Résistance, Max Menut s’engage dans l’armée régulière et participe aux campagnes d’Indochine (où il passe 27 mois) et du Tonkin. Il est ensuite affecté au Maroc et en Algérie.
Promu lieutenant-colonel en 1962, Max Menut termine sa carrière comme chef du secteur social des armées de Clermont-Ferrand et assume les fonctions de président du CODURA.
Commandeur de l’Ordre national du Mérite en 1980, puis de la Légion d’honneur en 1993, président d’honneur de l’Amicale des MUR et maquis de Riom et sa région, il meurt le 27 février 1999 et est enterré à Combronde.
