10›21 JUIN 1944
Le sentier
des Maquisards
du Mont-Mouchet à Anterrieux
Le Mont-Mouchet et la Truyère ainsi que les villages qui jalonnent le parcours ont été le théâtre de violents combats entre maquisards et troupes allemandes pendant l’été 1944.
Ce sentier de randonnée est aussi un voyage dans le temps.

Archives départementales du Puy-de-Dôme, 628Fi183
Le réduit de La Truyère
Le réduit de La Truyère ou CRT (centre de résistance de la Truyère)
Le groupe Revanche, élément fondateur du réduit de la Truyère, constitué de militaires démobilisés, entre dans la clandestinité à Maurines en octobre 1943. Il a été, pour la résistance de la région sanfloraine son fer de lance, sa division motorisée et son groupe de protection. Il se déplace entre la Truyère et le Bès. Ce secteur devient un des centres de rassemblement prévus par les responsables régionaux en mai 1944. Le colonel de carrière Mondange-Thomas prend alors le commandement de ce centre de résistance de la Truyère (CRT) en collaboration avec Henri Fournier-Tito.
Installé à Deux-Verges, Revanche reçoit, transporte, encadre et forme les arrivants qui affluent dans les villages et hameaux du Caldaguès à partir de la mobilisation générale du 20 mai 1944. On atteint 1300, 1400 hommes qui sont répartis en 14 compagnies numérotées de 21 à 35 pour ne pas les confondre avec celles du Mont-Mouchet (la 21e ne faisant qu’un avec la 24e).
Mondange transfère l’État-major à la mairie de Fridefont vers le 25 mai. C’est là qu’il accueille la mission Freelance du SOE. L’organisation des services est la même qu’au Mont Mouchet, avec quatre bureaux, comme le montre l’organigramme.
L’infirmerie, située dans une ferme à la Brugeire est placée sous les ordres du médecin-capitaine Jean Alcalay-Toubib ; l’aumônier, Henri Julhes, y apporte son aide.

Archives départementales Puy-de-Dôme, 628Fi239
Un bataillon mobile (21ème, 22ème et 23ème Compagnies) est placé sous les ordres du commandant Henri Crevon-Pasteur, un des fondateurs du groupe Revanche et Albert Mencarelli met en place un corps-franc, chargé des coups de main et des opérations, en choisissant des volontaires au sein des compagnies existantes.

