10›21 JUIN 1944

Le sentier
des Maquisards

Le Mont-Mouchet et la Truyère ainsi que les villages qui jalonnent le parcours ont été le théâtre de violents combats entre maquisards et troupes allemandes pendant l’été 1944.
Ce sentier de randonnée est aussi un voyage dans le temps.

Image de thématique
Image du film, Compagnons de la liberté, de René Crozet, 1962.

L’armement

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En zone non occupée, l’armée française avait caché des armes en 1940 et en 1942.  Ces stocks étaient activement recherchés par les résistants mais aussi par le service de sécurité de Geissler (SD) et beaucoup de ces armes sont tombées aux mains de l’ennemi.

La résistance espérait beaucoup des parachutages. Ceux-ci nécessitaient un montage précis qui s’organisait grâce à des messages codés entre expéditeurs et destinataires. Les terrains de réception étaient validés par le BCRA et les alliés, britanniques d’abord, puis américains après avril 1944. TOUT dépendait des Alliés qui fournissaient les avions, les armes, les explosifs et la logistique. La flotte dévolue aux parachutages concernait l’ensemble de l’Europe occupée et les parachutages doivent être considérés du point de vue des alliés et de l’utilité qu’ils en espèrent (comme l’ensemble des relations entre résistance et alliés).

Jusqu’au printemps 1944, les résistants ont souffert d’une pénurie d’armes. Les missions du SOE britannique ont permis « d’arroser » généreusement les terrains de parachutage de la Truyère et du Mont-Mouchet (Cinquante tonnes d’armes et munitions sur les terrains du Caldaguès entre la fin mai et le 18 juin, cinquante-cinq tonnes pour la Margeride)

 Les services de sécurité allemands ont recherché aussi activement les parachutages que les résistants et beaucoup de containers d’armes ont été récupérés par l’ennemi lorsque les maquisards ont évacué le Mont-Mouchet puis la Truyère.

La mitraillette Sten, arme emblématique de la Résistance, au maniement parfois… capricieux et dangereux !
Musée de la Résistance d’Anterrieux