La bataille de la barre de fer

Après le repli depuis le Mont-Mouchet, Anterrieux est le siège du poste de commandement de Paul Coupat qui dirige la 7ème Compagnie, forte de 180 hommes.
Le 20 juin 1944 à 8 heures du matin, les troupes allemandes de la brigade Jesser attaquent le réduit de la Truyère. Les habitants se réfugient dans les ravins à proximité, et y restent cachés jusqu’à la fin des combats, après plusieurs jours. Un premier assaut au Pont-Rouge est ralenti, mais la progression est rapide, appuyée par les tirs de mitrailleuses et canons installés sur le plateau du Couffour, à moins de 4 kilomètres d’Anterrieux à vol d’oiseau.

À 11 heures, Les troupes allemandes arrivent de la route de Chaudes-Aigues et se heurtent aux 3ème et 4ème sections au-dessus de Pradels au lieu-dit « la barre de fer, » tandis que deux colonnes ennemies arrivent depuis Saint-Juéry et Fournels, prenant les maquisards à revers. Simultanément, les avions de la Luftwaffe bombardent Anterrieux.
Armés de deux mitrailleuses et trois fusils mitrailleurs, les maquisards ne disposent d’aucun abri naturel, le plateau n’est recouvert que de bruyère…
Trois détachements allemands se concentrent sur le plateau et arrivent à Pradels vers 16 heures d’où ils mitraillent les hommes de la 14ème compagnie pris à revers à Anterrieux. Les deux villages sont pillés et incendiés.

Des combats acharnés se déroulent jusqu’à la nuit. Trente quatre maquisards sont tués, les blessés ont été achevés sur place.